
La Chaire UNESCO Alimentations du monde publie un article sur le rôle déterminant du paysage alimentaire local dans les pratiques d’approvisionnement des ménages, à travers l’étude Mont’Panier menée dans l’agglomération de Montpellier.
L’objectif ? Comprendre comment l’environnement commercial — la proximité des commerces alimentaires autour du domicile, du lieu de travail, ou sur les trajets quotidiens — influence les choix d’achats alimentaires, en lien avec des enjeux de nutrition, de durabilité et d’inégalités sociales.
-La présence de primeurs (magasins spécialisés en fruits et légumes) près du domicile ou des lieux d’activités est associée à une meilleure qualité nutritionnelle des paniers alimentaires, notamment pour les ménages à faibles revenus.
-À l’inverse, une forte dépendance aux supermarchés est corrélée à une qualité nutritionnelle plus faible, en raison d’achats plus massifs et moins diversifiés.
-La proximité de magasins bio est également liée à une consommation accrue de produits biologiques, indépendamment du profil socio-économique des ménages.
-Enfin, les mobilités durables (accès au tramway ou déplacements à vélo) réduisent les émissions de gaz à effet de serre liées aux courses alimentaires, un enjeu clé pour les zones périurbaines.
Ces résultats appellent à une réflexion sur les politiques d’aménagement du territoire : encourager une offre alimentaire de proximité, variée et durable, pourrait contribuer à améliorer l’alimentation et réduire les inégalités. L’étude souligne aussi l’importance de combiner cette action avec des solutions de transport accessibles.
Étude complète disponible dans le Policy Brief n°28 de la série So What ? de la Chaire UNESCO Alimentations du monde – Avril 2025.

La Chaire UNESCO Alimentations du monde publie un article sur le rôle déterminant du paysage alimentaire local dans les pratiques d’approvisionnement des ménages, à travers l’étude Mont’Panier menée dans l’agglomération de Montpellier.
L’objectif ? Comprendre comment l’environnement commercial — la proximité des commerces alimentaires autour du domicile, du lieu de travail, ou sur les trajets quotidiens — influence les choix d’achats alimentaires, en lien avec des enjeux de nutrition, de durabilité et d’inégalités sociales.
-La présence de primeurs (magasins spécialisés en fruits et légumes) près du domicile ou des lieux d’activités est associée à une meilleure qualité nutritionnelle des paniers alimentaires, notamment pour les ménages à faibles revenus.
-À l’inverse, une forte dépendance aux supermarchés est corrélée à une qualité nutritionnelle plus faible, en raison d’achats plus massifs et moins diversifiés.
-La proximité de magasins bio est également liée à une consommation accrue de produits biologiques, indépendamment du profil socio-économique des ménages.
-Enfin, les mobilités durables (accès au tramway ou déplacements à vélo) réduisent les émissions de gaz à effet de serre liées aux courses alimentaires, un enjeu clé pour les zones périurbaines.
Ces résultats appellent à une réflexion sur les politiques d’aménagement du territoire : encourager une offre alimentaire de proximité, variée et durable, pourrait contribuer à améliorer l’alimentation et réduire les inégalités. L’étude souligne aussi l’importance de combiner cette action avec des solutions de transport accessibles.
Étude complète disponible dans le Policy Brief n°28 de la série So What ? de la Chaire UNESCO Alimentations du monde – Avril 2025.