
L’AFDN a récemment pris part aux travaux de relecture du guide de la Haute Autorité de Santé (HAS) intitulé « Parcours de soins du patient adulte vivant avec un diabète de type 2 », publié en juillet 2025. Cette contribution, inscrite dans notre engagement à faire reconnaître l’expertise des diététiciens nutritionnistes dans les parcours de soins, a permis de faire entendre la voix de notre profession et d’enrichir le contenu du guide sur plusieurs points fondamentaux.
Nous nous félicitons d’avoir été entendus sur les éléments suivants :
- Reconnaissance du rôle expert du diététicien nutritionniste :
Le guide identifie clairement le diététicien nutritionniste comme l’unique professionnel de santé habilité à réaliser un bilan diététique avec avis spécialisé, en tant que recours complémentaire selon le profil nutritionnel du patient. Il est également rappelé l’importance d’une orientation précoce vers un diététicien dès que nécessaire dans la prise en charge du diabète.
- Révision de la recommandation sur la restriction calorique :
Nous avons exprimé notre désaccord face à la mention d’une diminution systématique de 15 à 20 % des apports caloriques par rapport aux habitudes. Cette formulation a été retirée au profit d’une approche plus nuancée, centrée sur l’évaluation initiale des consommations alimentaires spontanées et le rapport bénéfice/risque d’une éventuelle réduction calorique. Nous avons également insisté sur la fonction de repérage et l’accompagnement des troubles des conduites alimentaires (TCA), assurée par les diététiciens nutritionnistes.
- Rappel du rôle soignant du diététicien nutritionniste :
Le guide précise désormais que l’accompagnement nutritionnel par un diététicien constitue un soin à part entière. Il inclut la démarche de soins diététiques avec notamment la co-construction d’objectifs, l’élaboration d’un plan de soins diététique personnalisé, le soutien à l’adhésion du patient, et l’entretien de sa motivation dans la durée.
- Clarification des rôles respectifs des professionnels :
Nous avons contribué à la reformulation des parties dédiées aux pharmaciens et aux diabétologues. Il est désormais précisé que le bilan diététique et les conseils personnalisés relèvent de la compétence exclusive des diététiciens. Le pharmacien peut, pour sa part, délivrer des conseils nutritionnels d’ordre général, en lien avec les recommandations officielles.
- Individualisation des conseils diététiques :
Le guide intègre désormais la nécessité de prendre en compte les représentations, préférences et habitudes de vie des patients dans les conseils diététiques.
- Précisions sur les conseils alimentaires :
Nous avons enrichi les recommandations sur l’utilisation des matières grasses et rappelé que le contrôle de l’apport en sel doit être adapté, notamment chez les personnes âgées fragiles, afin de prévenir les risques de dénutrition. Nous avons également positionné les légumes secs comme des féculents à privilégier, à la fois dans la gestion du diabète et dans une optique d'alimentation durable.
Cette participation active illustre la volonté de l’AFDN de défendre la qualité des soins nutritionnels et de faire progresser la reconnaissance du métier de diététicien nutritionniste dans les politiques de santé publique. Nous continuerons à porter la voix de notre profession au sein des instances nationales et à promouvoir notre expertise au service des patients, dans leur parcours de soins.

L’AFDN a récemment pris part aux travaux de relecture du guide de la Haute Autorité de Santé (HAS) intitulé « Parcours de soins du patient adulte vivant avec un diabète de type 2 », publié en juillet 2025. Cette contribution, inscrite dans notre engagement à faire reconnaître l’expertise des diététiciens nutritionnistes dans les parcours de soins, a permis de faire entendre la voix de notre profession et d’enrichir le contenu du guide sur plusieurs points fondamentaux.
Nous nous félicitons d’avoir été entendus sur les éléments suivants :
- Reconnaissance du rôle expert du diététicien nutritionniste :
Le guide identifie clairement le diététicien nutritionniste comme l’unique professionnel de santé habilité à réaliser un bilan diététique avec avis spécialisé, en tant que recours complémentaire selon le profil nutritionnel du patient. Il est également rappelé l’importance d’une orientation précoce vers un diététicien dès que nécessaire dans la prise en charge du diabète.
- Révision de la recommandation sur la restriction calorique :
Nous avons exprimé notre désaccord face à la mention d’une diminution systématique de 15 à 20 % des apports caloriques par rapport aux habitudes. Cette formulation a été retirée au profit d’une approche plus nuancée, centrée sur l’évaluation initiale des consommations alimentaires spontanées et le rapport bénéfice/risque d’une éventuelle réduction calorique. Nous avons également insisté sur la fonction de repérage et l’accompagnement des troubles des conduites alimentaires (TCA), assurée par les diététiciens nutritionnistes.
- Rappel du rôle soignant du diététicien nutritionniste :
Le guide précise désormais que l’accompagnement nutritionnel par un diététicien constitue un soin à part entière. Il inclut la démarche de soins diététiques avec notamment la co-construction d’objectifs, l’élaboration d’un plan de soins diététique personnalisé, le soutien à l’adhésion du patient, et l’entretien de sa motivation dans la durée.
- Clarification des rôles respectifs des professionnels :
Nous avons contribué à la reformulation des parties dédiées aux pharmaciens et aux diabétologues. Il est désormais précisé que le bilan diététique et les conseils personnalisés relèvent de la compétence exclusive des diététiciens. Le pharmacien peut, pour sa part, délivrer des conseils nutritionnels d’ordre général, en lien avec les recommandations officielles.
- Individualisation des conseils diététiques :
Le guide intègre désormais la nécessité de prendre en compte les représentations, préférences et habitudes de vie des patients dans les conseils diététiques.
- Précisions sur les conseils alimentaires :
Nous avons enrichi les recommandations sur l’utilisation des matières grasses et rappelé que le contrôle de l’apport en sel doit être adapté, notamment chez les personnes âgées fragiles, afin de prévenir les risques de dénutrition. Nous avons également positionné les légumes secs comme des féculents à privilégier, à la fois dans la gestion du diabète et dans une optique d'alimentation durable.
Cette participation active illustre la volonté de l’AFDN de défendre la qualité des soins nutritionnels et de faire progresser la reconnaissance du métier de diététicien nutritionniste dans les politiques de santé publique. Nous continuerons à porter la voix de notre profession au sein des instances nationales et à promouvoir notre expertise au service des patients, dans leur parcours de soins.