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ACTUS - Nutri-Score - son mode de calcul évolue en 2025 : ce qu’il faut retenir
16/07/25
Le Nutri-Score évolue en 2025 : ce qu’il faut retenir
Texte

Depuis le 16 mars 2025, le Nutri-Score, système d’étiquetage nutritionnel bien connu des consommateurs, a fait l’objet d’une mise à jour importante de sa méthode de calcul. Cette évolution, portée par Santé publique France, vise à mieux refléter les recommandations nutritionnelles actuelles et à s’adapter à l’offre alimentaire en constante mutation. Voici un point complet sur ce qui change et pourquoi cela compte.

Un outil de référence pour les consommateurs

 

Apposé sur la face avant des emballages alimentaires, le Nutri-Score attribue une lettre et une couleur à chaque produit, de A (meilleure qualité nutritionnelle) à E (moins bonne qualité). Ce logo simplifie la lecture des informations nutritionnelles et permet aux consommateurs de comparer facilement les produits au sein d’un même rayon ou consommés dans un même contexte.

Deux objectifs guident cette démarche :

  • Fournir une information claire et accessible sur la qualité nutritionnelle des produits.

  • Encourager les industriels à améliorer la composition de leurs recettes.

Selon les données de Santé publique France, 99,6 % des Français ont déjà vu ou entendu parler du Nutri-Score. En 2024, les produits porteurs du logo représentaient 62 % des volumes de ventes alimentaires, et plus d’un tiers des Français déclaraient l’utiliser pour orienter leurs choix.

Ce qui change en 2025

 

Le principe général du Nutri-Score demeure, mais les règles de calcul ont été ajustées pour intégrer les connaissances scientifiques les plus récentes. Ces évolutions permettent une classification plus fine des produits, dans le respect des recommandations nutritionnelles nationales et européennes.

Viandes : une distinction renforcée
Le nouveau Nutri-Score distingue plus nettement la volaille de la viande rouge. La volaille est désormais mieux notée, en cohérence avec les recommandations de santé publique qui conseillent de limiter la consommation de viande rouge en raison des risques accrus de maladies cardiovasculaires, de diabète et de certains cancers.
Produits céréaliers : place aux fibres
Les aliments complets sont mieux valorisés. Par exemple, le pain complet obtient désormais une meilleure note que le pain blanc. Cette mesure encourage la consommation de produits riches en fibres, essentiels au bon fonctionnement du transit intestinal et à la prévention de nombreuses pathologies chroniques.
Aliments sucrés : une notation plus rigoureuse
Certaines céréales du petit-déjeuner très sucrées voient leur score se dégrader (passant parfois de A à C). Le Nutri-Score tient davantage compte de la quantité de sucre dans les produits, afin de limiter les excès liés à leur consommation régulière.
Boissons aux édulcorants : une vigilance renforcée
Les boissons contenant des édulcorants sont désormais moins bien notées (de C à E). L’objectif est d’éviter leur substitution systématique au sucre, alors que les preuves scientifiques restent incertaines quant à leur impact réel sur la santé métabolique et le poids à long terme.
Produits gras : reconnaissance des bonnes graisses
Les aliments riches en acides gras insaturés (huiles d’olive, de colza, de noix, poissons gras tels que maquereaux et sardines) bénéficient d’un meilleur classement. Ces graisses sont considérées comme bénéfiques pour la santé cardiovasculaire et le bon fonctionnement du système nerveux.
Produits salés : prise en compte accrue du sodium
Les produits contenant des teneurs élevées en sel sont notés plus sévèrement, à l’image de certaines soupes industrielles. Cette évolution répond à la nécessité de réduire les apports en sodium, facteur de risque majeur d’hypertension artérielle.

 

Pourquoi cette évolution est importante


Cette nouvelle version du Nutri-Score poursuit un double objectif :

  • Mieux informer les consommateurs pour les aider à faire des choix alimentaires éclairés.

  • Inciter les fabricants à améliorer la qualité nutritionnelle de leurs produits afin de bénéficier d’une meilleure notation.

Des études ont confirmé l’efficacité du dispositif : une recherche menée par l’Inserm en 2024 montre que la consommation régulière de produits moins bien classés selon le Nutri-Score est associée à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, une modélisation de l’OCDE estime qu’une adoption à l’échelle européenne pourrait permettre d’éviter près de deux millions de cas de maladies non transmissibles d’ici 2050.

 

En savoir plus

16/07/25
Le Nutri-Score évolue en 2025 : ce qu’il faut retenir
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ACTUS - Nutri-Score - son mode de calcul évolue en 2025 : ce qu’il faut retenir
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Depuis le 16 mars 2025, le Nutri-Score, système d’étiquetage nutritionnel bien connu des consommateurs, a fait l’objet d’une mise à jour importante de sa méthode de calcul. Cette évolution, portée par Santé publique France, vise à mieux refléter les recommandations nutritionnelles actuelles et à s’adapter à l’offre alimentaire en constante mutation. Voici un point complet sur ce qui change et pourquoi cela compte.

Un outil de référence pour les consommateurs

 

Apposé sur la face avant des emballages alimentaires, le Nutri-Score attribue une lettre et une couleur à chaque produit, de A (meilleure qualité nutritionnelle) à E (moins bonne qualité). Ce logo simplifie la lecture des informations nutritionnelles et permet aux consommateurs de comparer facilement les produits au sein d’un même rayon ou consommés dans un même contexte.

Deux objectifs guident cette démarche :

  • Fournir une information claire et accessible sur la qualité nutritionnelle des produits.

  • Encourager les industriels à améliorer la composition de leurs recettes.

Selon les données de Santé publique France, 99,6 % des Français ont déjà vu ou entendu parler du Nutri-Score. En 2024, les produits porteurs du logo représentaient 62 % des volumes de ventes alimentaires, et plus d’un tiers des Français déclaraient l’utiliser pour orienter leurs choix.

Ce qui change en 2025

 

Le principe général du Nutri-Score demeure, mais les règles de calcul ont été ajustées pour intégrer les connaissances scientifiques les plus récentes. Ces évolutions permettent une classification plus fine des produits, dans le respect des recommandations nutritionnelles nationales et européennes.

Viandes : une distinction renforcée
Le nouveau Nutri-Score distingue plus nettement la volaille de la viande rouge. La volaille est désormais mieux notée, en cohérence avec les recommandations de santé publique qui conseillent de limiter la consommation de viande rouge en raison des risques accrus de maladies cardiovasculaires, de diabète et de certains cancers.
Produits céréaliers : place aux fibres
Les aliments complets sont mieux valorisés. Par exemple, le pain complet obtient désormais une meilleure note que le pain blanc. Cette mesure encourage la consommation de produits riches en fibres, essentiels au bon fonctionnement du transit intestinal et à la prévention de nombreuses pathologies chroniques.
Aliments sucrés : une notation plus rigoureuse
Certaines céréales du petit-déjeuner très sucrées voient leur score se dégrader (passant parfois de A à C). Le Nutri-Score tient davantage compte de la quantité de sucre dans les produits, afin de limiter les excès liés à leur consommation régulière.
Boissons aux édulcorants : une vigilance renforcée
Les boissons contenant des édulcorants sont désormais moins bien notées (de C à E). L’objectif est d’éviter leur substitution systématique au sucre, alors que les preuves scientifiques restent incertaines quant à leur impact réel sur la santé métabolique et le poids à long terme.
Produits gras : reconnaissance des bonnes graisses
Les aliments riches en acides gras insaturés (huiles d’olive, de colza, de noix, poissons gras tels que maquereaux et sardines) bénéficient d’un meilleur classement. Ces graisses sont considérées comme bénéfiques pour la santé cardiovasculaire et le bon fonctionnement du système nerveux.
Produits salés : prise en compte accrue du sodium
Les produits contenant des teneurs élevées en sel sont notés plus sévèrement, à l’image de certaines soupes industrielles. Cette évolution répond à la nécessité de réduire les apports en sodium, facteur de risque majeur d’hypertension artérielle.

 

Pourquoi cette évolution est importante


Cette nouvelle version du Nutri-Score poursuit un double objectif :

  • Mieux informer les consommateurs pour les aider à faire des choix alimentaires éclairés.

  • Inciter les fabricants à améliorer la qualité nutritionnelle de leurs produits afin de bénéficier d’une meilleure notation.

Des études ont confirmé l’efficacité du dispositif : une recherche menée par l’Inserm en 2024 montre que la consommation régulière de produits moins bien classés selon le Nutri-Score est associée à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, une modélisation de l’OCDE estime qu’une adoption à l’échelle européenne pourrait permettre d’éviter près de deux millions de cas de maladies non transmissibles d’ici 2050.

 

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