FOCUS 5 : Les conférenciers des JE 2024
La nutrition, un facteur d’évolution des troubles neurocognitifs ?
La probabilité de voir apparaître des troubles neurocognitifs est associée à des facteurs de risque : certains ne sont pas modifiables, comme l’âge ou certains facteurs génétiques, mais d’autres peuvent faire l’objet de prévention comme l’hypertension artérielle, la consommation d’alcool, le tabagisme, l’alimentation et l’activité physique. La qualité globale de l’alimentation tout au long de la vie est importante. Par exemple, des habitudes alimentaires proches du régime méditerranéen, du DASH (Dietary Approaches to Stopping Hypertension) ou du MIND (Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay) diminuent le risque de troubles neurocognitifs, surtout s’ils sont associés à une activité physique régulière.
Si les troubles neurocognitifs se développent, la perte d’appétit et la perte de poids sont souvent précoces, pour des raisons que l’on n’explique pas encore très bien. Il est donc très important de surveiller régulièrement le poids et d’intervenir dès les premiers kilos perdus.
FOCUS 5 : Les conférenciers des JE 2024
La nutrition, un facteur d’évolution des troubles neurocognitifs ?
La probabilité de voir apparaître des troubles neurocognitifs est associée à des facteurs de risque : certains ne sont pas modifiables, comme l’âge ou certains facteurs génétiques, mais d’autres peuvent faire l’objet de prévention comme l’hypertension artérielle, la consommation d’alcool, le tabagisme, l’alimentation et l’activité physique. La qualité globale de l’alimentation tout au long de la vie est importante. Par exemple, des habitudes alimentaires proches du régime méditerranéen, du DASH (Dietary Approaches to Stopping Hypertension) ou du MIND (Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay) diminuent le risque de troubles neurocognitifs, surtout s’ils sont associés à une activité physique régulière.
Si les troubles neurocognitifs se développent, la perte d’appétit et la perte de poids sont souvent précoces, pour des raisons que l’on n’explique pas encore très bien. Il est donc très important de surveiller régulièrement le poids et d’intervenir dès les premiers kilos perdus.
Une alimentation diversifiée, équilibrée, plaisante et suffisamment riche, associée à une activité physique régulière, pourrait limiter l’évolution des symptômes. En revanche, les études visant à supplémenter l’alimentation avec des nutriments particuliers ont été suivies de résultats décevants. Ensuite, les troubles de la mémoire, les difficultés à programmer des actions complexes et à s’adapter à des changements de situations, les troubles du comportement (apathie, agitation, etc…), les troubles du comportement alimentaire expliquent plus facilement la perte de poids, qui atteint au moins une personne sur trois.
Les enjeux sont alors de prévenir les conséquences de la dénutrition, comme les infections et les chutes, qui sont susceptibles d’aggraver encore les troubles cognitifs. Il s’installe ainsi un cercle vicieux entre la dénutrition et les symptômes cognitifs. A ce stade, la priorité est d’assurer la consommation en énergie et en protéines, de prendre en compte les capacités d’alimentation de la personne et de stimuler le plaisir de manger, afin de maintenir au mieux la qualité de vie.
Venez assister à cette conférence plénière prévue le jeudi 26 septembre 2024 de 14h00 à 14h45 présentée par Pr Agathe Raynaud Simon, gériatre et médecin nutritionniste, Hôpitaux Bichat, Beaujon et Bretonneau à Paris.
Conférence prévue lors des 62èmes Journées d'Etudes de l'AFDN au Beffroi de Montrouge.
PROGRAMME SCIENTIFIQUE
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INSCRIPTIONS
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À partir de 50 € (selon les catégories)
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Hébergement :
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