"Bien que peu médiatisée, la prise en charge du diabète de type 1 a profondément évolué au cours des vingt dernières années. Cela a commencé par la mise à disposition des stylos à insuline auto-injecteurs puis des nouveaux analogues de l’insuline plus proches des besoins physiologiques, mettant progressivement en avant le concept d’insulinothérapie fonctionnelle et la nécessité de maîtriser pleinement ses apports alimentaires.
Dans le même temps, la technologie a dépassé les capacités de transformation et de production de l’industrie pharmaceutique classique et a permis de véritablement populariser les outils de monitorage continu de la glycémie, en témoigne le nombre pléthorique d’accessoires disponibles autour de cette technologie. Il devient presque “anormal” de ne pas en posséder un…
"Bien que peu médiatisée, la prise en charge du diabète de type 1 a profondément évolué au cours des vingt dernières années. Cela a commencé par la mise à disposition des stylos à insuline auto-injecteurs puis des nouveaux analogues de l’insuline plus proches des besoins physiologiques, mettant progressivement en avant le concept d’insulinothérapie fonctionnelle et la nécessité de maîtriser pleinement ses apports alimentaires.
Dans le même temps, la technologie a dépassé les capacités de transformation et de production de l’industrie pharmaceutique classique et a permis de véritablement populariser les outils de monitorage continu de la glycémie, en témoigne le nombre pléthorique d’accessoires disponibles autour de cette technologie. Il devient presque “anormal” de ne pas en posséder un…
Pourtant, le grand “bond” en avant reste probablement l’avènement de ce qu’on appelle la “boucle fermée”, mise à disposition en pleine pandémie Covid. Autrefois un rêve, largement demandée par les patients, souvent rangée au rang de chimères par les soignants, elle est aujourd’hui une réalité mais n’est pas encore un pancréas artificiel. Aujourd’hui filaire, demain patchée… quelle est sa place dans la prise en charge du diabète de type 1 ? Quelles sont les contraintes qui lui sont liées ? Comment l’utilise-t-on en pratique ? Quels sont les bons candidats ? Est-ce qu’elle fonctionne chez tous les patients ? Le comptage des glucides est-il un frein à son utilisation ?… la liste des questions que suscite le recours à la boucle fermée est grande et pourrait en refroidir plus d’un.
Bien plus encore, au-delà de la prise en charge du patient atteint de diabète de type 1, c’est une transformation complète de la prise en charge diabétologique “classique” qu’impose la mise en place de la boucle fermée, en repensant les rôles de chacun au sein de l’équipe médico-soignante. Un défi sans précédent s’impose à nous, pour faire en sorte qu’un jour, le rêve de nos patients devienne pleinement réalité…"
Venez assister à cette conférence plénière présentée par le Pr Nicolas Chevalier, Professeur d’Endocrinologie à l’Université Côte d’Azur, Chef de Pôle au CHU de Nice.
Conférence prévue au Palais des Congrès de Tours, le vendredi 6 octobre matin de 8h30 à 9h30.
PROGRAMME SCIENTIFIQUE
Un programme d'envergure vous attend.
INSCRIPTIONS
Inscrivez-vous dès maintenant et jusqu'au 11 septembre pour profiter de tarifs préférentiels.
À partir de 50 € (selon les catégories)
INFORMATIONS PRATIQUES
Restauration :
Des paniers repas sont proposés à la vente les jeudi et vendredi midi sur réservation obligatoire avant le 27/09.
3 choix de menus sont possibles par journée dont une option végétarienne.
- Jeudi 5 octobre : Choix et réservation
- Vendredi 6 octobre : Choix et réservation
Hébergement :
Cette année, pensez à réserver en avance votre hébergement sur place car Tours accueillera l’équipe d’Irlande pour la Coupe du monde de rugby à cette même période.