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L'OMS vient de publier une recommandation sur l’utilisation des édulcorants de synthèse. Selon les données actuelles, les édulcorants artificiels ne contribuent pas à contrôler la masse corporelle ni à réduire le risque de maladies liées au surpoids. De plus, il existerait des effets indésirables potentiels d’une utilisation à long terme comme un risque accru de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaire. L'OMS  déconseille donc l'utilisation de ces édulcorants, qu'ils soient  vendus seuls ou présents dans les aliments et les boissons manufacturés. Cette recommandation concerne l'ensemble de la population, à l’exception de celles souffrant d’un diabète. Retrouvez l'article complet (en anglais ci-dessous). En savoir plus

Le 27 avril dernier, Mme le Pr Laville a rendu son rapport « MIEUX PRÉVENIR ET PRENDRE EN CHARGE L'OBÉSITÉ EN FRANCE » au ministre de la Santé et de la Prévention et au ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. Ce rapport contient 40 recommandations pour lutter contre l’obésité, pathologie au carrefour des inégalités sociales et des inégalités de santé. Elles se déclinent en 4 objectifs :  Mieux prévenir, pour diminuer l’incidence de l’obésité en agissant prioritairement sur les plus défavorisés. Mieux soigner, en permettant à un nombre croissant de personnes en surpoids ou en situation d’obésité d’accéder à des soins adaptés à leur situation. Investir dans la recherche et l’innovation, pour parfaire notre connaissance des déterminants de cette maladie complexe et ainsi mettre au point les traitements les plus adaptés. Investir prioritairement les outremers. L’AFDN a participé aux auditions menées par Pr Martine Laville. Ainsi, elle a pu faire entendre l’urgence de miser sur la prévention (chez les enfants comme chez les adultes) et de donner l’accès aux populations aux professionnels de santé diététiciens nutritionnistes pour pouvoir bénéficier de prise en soins de qualité et remboursées par l’Assurance Maladie. Le rôle des diététiciens ne sera plus à démonter pour la mise en place de ces recommandations et l’atteinte de ces objectifs. Pour retrouver le rapport

Retrouvez régulièrement une question/réponse autour de l’alimentation durable. Question 2/10 : Du poisson d’élevage ou sauvage ? Le poisson et les produits de la pêche possèdent des qualités nutritionnelles précieuses – protéines de bonne qualité, vitamines D et B12, oméga-3 à longues chaînes tels l’EPA et le DHA (majoritairement pour les poissons gras) … C’est pourquoi les recommandations du PNNS sont de consommer deux portions (de 100g) de poisson par semaine en alternant poisson maigre et poisson gras (au moins une portion de poisson). [1, 2, 3, 4] (au moins une portion de poisson)  D’après la FAO, l’intérêt nutritionnel est le plus souvent comparable entre les poissons sauvages et les poissons d’élevage, même si on peut noter des différences notamment en termes de qualité et quantité d’acides gras [4]. Une étude récente réalisée sur deux espèces de poissons présentes en Corse a montré que les poissons sauvages contenaient moins d’acides gras polyinsaturés que leurs homologues d’élevage [5]. Cependant, il existe de grandes disparités de composition en acides gras parmi les poissons d’élevage en fonction de l’espèce et de l’alimentation des poissons [6].  La question se pose par ailleurs sur la présence de polluants. En effet, le poisson est un aliment susceptible d’être contaminé par des substances chimiques (PCB, methylmercure) ou des micro-organismes (bactéries, parasites) issus du milieu dans lequel il évolue, d’où des recommandations spécifiques pour certaines populations cibles [1]. De récentes études montrent que les poissons sauvages peuvent être davantage sujets à la contamination aux polluants que les poissons d’élevage en raison de la pollution de leur milieu naturel. Par exemple, une étude comparant la quantité de micro-plastiques entre des poissons sauvages et d’élevage en Asie a montré que 75% des poissons sauvages étudiés contenaient des micro-plastiques contre 44% pour les poissons d’élevage étudiés [7].  La problématique des stocks de poissons sauvages qui s’appauvrissent drastiquement comme expliqué dans le rapport de la FAO [8] est également à prendre en compte. Les poissons d’élevage peuvent ainsi constituer une alternative intéressante pour répondre à la demande croissante en poisson et limiter les conséquences de la surpêche.  Cependant, l’intensification de certaines pratiques d’élevage a soulevé des questions environnementales et sanitaires (densité des poissons favorisant le développement de pathogènes, bien-être animal, utilisation d’antibiotiques, de pesticides, échappées de poissons d’élevage qui prolifèrent en milieu naturel, sourcing et qualité de l’alimentation des poissons : des espèces carnivores sont nourries avec du soja, …) auxquelles les autorités européennes, françaises et les acteurs de la filière eux-mêmes s’efforcent de répondre. [9, 10, 11] De même que pour les autres types d’élevage, des labels existent pour garantir et développer les pratiques d’aquaculture plus durables, comme par exemples le « Label rouge », la « charte Aquaculture de nos régions », le label de l’« Aquaculture Stewardship Council » ou encore « Agriculture biologique ». En ce qui concerne le poisson sauvage, les faits montrent qu’une gestion rigoureuse de la pêche préserve les stocks et les écosystèmes [8]. Il est recommandé de consommer du poisson de saison pêché localement, ou issu d’une pêche industrielle plus durable, certifiée par exemple par le label français « pêche durable » ou le label international MSC, en évitant les pêches hors-UE.   Sources [1] ANSES, https://www.anses.fr/fr/content/poissons-et-produits-de-la-pêche-synthèse-des-recommandations-de-l’agence  [2] Manger-Bouger https://www.mangerbouger.fr/l-essentiel/les-recommandations-sur-l-alimentation-l-activite-physique-et-la-sedentarite/aller-vers/aller-vers-les-poissons-gras-et-maigres-en-alternance [3] PNNS4 https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/pnns4_2019-2023.pdf  [4] FAO, the nutritional benefits of fish are unique, https://www.fao.org/in-action/globefish/fishery-information/resource-detail/en/c/338772/ [5] Amoussou, N., Marengo, M., Iko Afé, O.H. et al. Comparison of fatty acid profiles of two cultivated and wild marine fish from Mediterranean Sea. Aquacult Int 30, 1435– 1452 (2022). [6] Cladis DP, Kleiner AC, Freiser HH, Santerre CR. Fatty acid profiles of commercially available finfish fillets in the United States. Lipids. 2014 Oct;49(10):1005-18. [7] Garcia, A.G., Suárez, D.C., Li, J. et al. A comparison of microplastic contaminationin freshwater fish from natural and farmed sources. Environ Sci Pollut Res 28, 14488–14497 (2021). https://doi.org/10.1007/s11356-020-11605-2 [8] FAO, la situation mondiale des pêches et de l’aquaculture, https://www.fao.org/3/ca9231fr/CA9231FR.pdf [9] Harald Bergland, Evgenii Burlakov, Pål Andreas Pedersen, John Wyller, Aquaculture, pollution and fishery - dynamics of marine industrial interactions, Ecological Complexity, Volume 43, 2020. [10] Ministère de l’Économie et des finances https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/publications/juridiques/panorama-des-textes/Aquaculture [11] Observatoire des aliments, https://observatoire-des-aliments.fr/qualite-dico/la-charte-aquaculture https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25108414/ [Rédigé par Nestlé Nutripro]

Information Diététique est la revue de l’association créée en 1962 et publiée tous les trimestres. Les objectifs de la revue sont d’intéresser et d’informer le plus grand nombre de professionnels en alimentation et nutrition. Le n°1 de la revue est en cours d'impression et devrait arriver très prochainement dans les boîtes aux lettres de nos abonné(e)s. Au sommaire de ce premier numéro de l'année 2023 : -  Dossier : L’approche du surpoids et de l’obésité : l’évolution des pratiques Interventions favorisant une image corporelle positive : les pistes actuelles - Alimentation intuitive : une approche globale et positive de l’alimentation Dumping syndrome et hypoglycémies post chirurgie bariatrique : quelle prise en soin diététique ?  -  Rôle de la diététicienne dans l’équipe pluridisciplinaire de chirurgie bariatrique : une place de plus en plus importante ! -  La dimension psychologique dans le parcours de chirurgie bariatrique -  Protocole de réalimentation précoce après chirurgie bariatrique du CHU de Nîmes -  Quel positionnement des diététicien.ne.s dans la prise en soin d’un patient en chirurgie bariatrique ? Création d’un groupe de travail national Pour : Vous abonner pour l'année 2023 : Cliquez ici  Acheter ce numéro 1 de l'année 2023 au tarif de 20€ :  Contactez le secrétariat par mail : afdn@afdn.org Retrouver le sommaire : Cliquez ici  Edito : Surpoids et obésité de l’adulte : apports et limites des nouvelles recommandations HAS Extrait : "Le « Guide du parcours de soins du surpoids et de l’obésité de l’adulte » a été publié par la HAS en février 2023 pour décrire les soins, l’accompagnement et le suivi global de ces personnes. Il réaffirme l’importance d’un dépistage précoce couplé à une évaluation des habitudes de vie, détaille le rôle des professionnels (santé, champ social et médicosocial, activité physique adaptée, santé au travail) et revient sur les situations dans lesquelles le médecin traitant peut les solliciter...». Bonne lecture !   En savoir plus

Retrouvez la dernière déclaration liminaire de l'AFDN présentée à la réunion HCPP (Haut Conseil des Professions Paramédicales) lors de la séance du 4 avril 2023 . Télécharger le liminaire

Suite au COVID-19, la problématique de l’anosmie et de sa persistance a été remise sur le devant de la scène. Un travail mené par plusieurs partenaires dont l’AFDN, sous l’impulsion de l’ARS Ile de France, a permis de mettre à la disposition des professionnels de santé une formation permettant de prendre en soin cette anosmie et sa rééducation.   Retrouvez une plaquette vous expliquant le détail de ce travail et de cette formation, composée d’un e-learning et de 4 webinaires. Télécharger la brochure  Ces contenus sont accessibles gratuitement sur inscription !   Contact à : Gresmoformation@gmail.com  En savoir plus

Découvrez la nouvelle version du site internet Manger mieux & Bouger plus au travail mise en ligne depuis fin janvier 2023. Consultez le site Sur le site, le CNAM ISTNA a lancé l’application 360 ° nutrition- santé, elle s’adresse aux dirigeants d'entreprise, acteurs de la santé au travail ou salariés. Elle permet de tester les capacités de la structure à s'engager dans une dynamique de promotion de la santé en alimentation et activité physique. En savoir plus  

Galettes de courge et lentilles corail, sauce au yaourt. À la suite du jeu concours organisé en novembre 2022 par l’AFDN et Nestlé Nutri Pro, 10 recettes ont été sélectionnées. Retrouvez la deuxième recette : "Galettes de courges et lentilles corail, sauce au yaourt." 4 PERS.                30 MIN.              1.20/pers.                 Plat Eté/Automne Ingrédients Pour les galettes : 170 g de lentilles corail crues  200g de courge type courgette ou butternut 2 oeufs  80g de farine  1 gros oignon 2 gousses d'ail  1 cuillère à soupe d'huile d'olive  Assaisonnement : 1 pincée de safran ou paprika et/ou herbes de Provence. Sel & Poivre Pour la sauce :  250g de yaourt nature ou à la grecque Assaisonnement : herbes fraiches au choix (menthe, basilic, ciboulette, persil) ; 1 cuil. à café de cumin ou de mélange d'épices à tatziki  Eventuellement : 1/2 concombre râpé en été Préparation  Faire cuire les lentilles corail dans un grand volume d'eau non salée pendant 10 minutes puis égoutter et laisser refroidir. Râper la courge et le concombre. Saler les deux préparations et laisser dégorger. Emincer finement l'oignon, l’ail et les herbes fraiches. Dans un saladier, mélanger la courge râpée, les lentilles, l'oignon, l'ail et les œufs battus. Assaisonner à votre goût puis ajouter la farine petit à petit jusqu’à obtenir une pâte homogène. Faire dorer sous forme de galette dans une poêle avec un peu d'huile d'olive. Mélanger le concombre râpé, le yaourt et les herbes fraiches. Assaisonner en sel, poivre et cumin. Servir la sauce bien fraiche avec les galettes chaudes. Accompagner de crudités et de salade verte. Conseils et Astuces Associer céréales et légumineuses permet d'assurer un apport en protéines de bonne qualité. Télécharger la recette en PDF 

✍Retrouvez deux interventions en date du 21 et 23 avril 2023. Le Figaro : La France, pays de la gastronomie devenu royaume du fast-food- lire l'article CNEWS : Inflation, responsable de la malbouffe ? - voir le replay (31ème minute) 🍔La restauration rapide devrait rester exceptionnelle, y compris chez les plus jeunes (bien qu’elle soit un lieu de socialisation pour eux). 🔎 Les chiffres ? 17 % : c’est le pourcentage de jeunes entre 6 et 17 ans touchés par le surpoids. 47% : c’est le part de la population française touchée par le surpoids ou l’obésité. 🔊 Les solutions ?  Prévenir et guérir (quand c'est possible) Prévenir : L’AFDN soutient auprès du Ministère de la Santé le projet de « diététicien scolaire » pour mener avec les enseignants des séquences pédagogiques et des actions d’éducation (y compris par des ateliers culinaires, le plaisir est au centre de l’éducation sur ce sujet) en lien avec l’alimentation, de la maternelle à la terminale. L’AFDN souhaite rendre obligatoire la présence de diététiciens dans toutes les structures de restauration collective afin de garantir plaisir et qualité de l’offre alimentaire. L’AFDN a soutenu les expérimentations maintenant généralisées sur tout le territoire «Retrouve ton cap» qui permet aux enfants de 3 à 12 ans à risque d’obésité, en surpoids ou en obésité non complexe, de bénéficier sur prescription médicale d’une prise en charge précoce, pluridisciplinaire – diététique, psychologique, activité physique – remboursée à 100 % par l’Assurance Maladie sans avance de frais par la famille ni dépassement d’honoraire. Guérir : Il est urgent de créer des parcours de soins permettant le remboursement de consultations de diététiques réalisées par des diététiciens nutritionnistes pour les personnes touchées par le surpoids et l’obésité. Les personnes les plus précaires sont les plus touchées par l’obésité. Positon soutenue lors de notre audition auprès du Pr Martine Laville dans le cadre d’un rapport demandé par Monsieur le ministre de la Santé. Les diététiciens sont les principaux acteurs compétents pour accompagner et faire évoluer les comportements alimentaires vers des modes plus durables (transition écologique), plus sain (composante santé de l'alimentation), adaptés aux contraintes financières et socio-professionnels et basés sur le plaisir (pilier de nos alimentations). Donnons-leur les moyens d'agir ! Et retrouvez toutes les interventions média  de l'AFDN sur la page "PRESSE" de notre site ... En savoir plus