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Retrouvez régulièrement une question/réponse autour de l’alimentation durable. Question 2/10 : Du poisson d’élevage ou sauvage ? Le poisson et les produits de la pêche possèdent des qualités nutritionnelles précieuses – protéines de bonne qualité, vitamines D et B12, oméga-3 à longues chaînes tels l’EPA et le DHA (majoritairement pour les poissons gras) … C’est pourquoi les recommandations du PNNS sont de consommer deux portions (de 100g) de poisson par semaine en alternant poisson maigre et poisson gras (au moins une portion de poisson). [1, 2, 3, 4] (au moins une portion de poisson)  D’après la FAO, l’intérêt nutritionnel est le plus souvent comparable entre les poissons sauvages et les poissons d’élevage, même si on peut noter des différences notamment en termes de qualité et quantité d’acides gras [4]. Une étude récente réalisée sur deux espèces de poissons présentes en Corse a montré que les poissons sauvages contenaient moins d’acides gras polyinsaturés que leurs homologues d’élevage [5]. Cependant, il existe de grandes disparités de composition en acides gras parmi les poissons d’élevage en fonction de l’espèce et de l’alimentation des poissons [6].  La question se pose par ailleurs sur la présence de polluants. En effet, le poisson est un aliment susceptible d’être contaminé par des substances chimiques (PCB, methylmercure) ou des micro-organismes (bactéries, parasites) issus du milieu dans lequel il évolue, d’où des recommandations spécifiques pour certaines populations cibles [1]. De récentes études montrent que les poissons sauvages peuvent être davantage sujets à la contamination aux polluants que les poissons d’élevage en raison de la pollution de leur milieu naturel. Par exemple, une étude comparant la quantité de micro-plastiques entre des poissons sauvages et d’élevage en Asie a montré que 75% des poissons sauvages étudiés contenaient des micro-plastiques contre 44% pour les poissons d’élevage étudiés [7].  La problématique des stocks de poissons sauvages qui s’appauvrissent drastiquement comme expliqué dans le rapport de la FAO [8] est également à prendre en compte. Les poissons d’élevage peuvent ainsi constituer une alternative intéressante pour répondre à la demande croissante en poisson et limiter les conséquences de la surpêche.  Cependant, l’intensification de certaines pratiques d’élevage a soulevé des questions environnementales et sanitaires (densité des poissons favorisant le développement de pathogènes, bien-être animal, utilisation d’antibiotiques, de pesticides, échappées de poissons d’élevage qui prolifèrent en milieu naturel, sourcing et qualité de l’alimentation des poissons : des espèces carnivores sont nourries avec du soja, …) auxquelles les autorités européennes, françaises et les acteurs de la filière eux-mêmes s’efforcent de répondre. [9, 10, 11] De même que pour les autres types d’élevage, des labels existent pour garantir et développer les pratiques d’aquaculture plus durables, comme par exemples le « Label rouge », la « charte Aquaculture de nos régions », le label de l’« Aquaculture Stewardship Council » ou encore « Agriculture biologique ». En ce qui concerne le poisson sauvage, les faits montrent qu’une gestion rigoureuse de la pêche préserve les stocks et les écosystèmes [8]. Il est recommandé de consommer du poisson de saison pêché localement, ou issu d’une pêche industrielle plus durable, certifiée par exemple par le label français « pêche durable » ou le label international MSC, en évitant les pêches hors-UE.   Sources [1] ANSES, https://www.anses.fr/fr/content/poissons-et-produits-de-la-pêche-synthèse-des-recommandations-de-l’agence  [2] Manger-Bouger https://www.mangerbouger.fr/l-essentiel/les-recommandations-sur-l-alimentation-l-activite-physique-et-la-sedentarite/aller-vers/aller-vers-les-poissons-gras-et-maigres-en-alternance [3] PNNS4 https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/pnns4_2019-2023.pdf  [4] FAO, the nutritional benefits of fish are unique, https://www.fao.org/in-action/globefish/fishery-information/resource-detail/en/c/338772/ [5] Amoussou, N., Marengo, M., Iko Afé, O.H. et al. Comparison of fatty acid profiles of two cultivated and wild marine fish from Mediterranean Sea. Aquacult Int 30, 1435– 1452 (2022). [6] Cladis DP, Kleiner AC, Freiser HH, Santerre CR. Fatty acid profiles of commercially available finfish fillets in the United States. Lipids. 2014 Oct;49(10):1005-18. [7] Garcia, A.G., Suárez, D.C., Li, J. et al. A comparison of microplastic contaminationin freshwater fish from natural and farmed sources. Environ Sci Pollut Res 28, 14488–14497 (2021). https://doi.org/10.1007/s11356-020-11605-2 [8] FAO, la situation mondiale des pêches et de l’aquaculture, https://www.fao.org/3/ca9231fr/CA9231FR.pdf [9] Harald Bergland, Evgenii Burlakov, Pål Andreas Pedersen, John Wyller, Aquaculture, pollution and fishery - dynamics of marine industrial interactions, Ecological Complexity, Volume 43, 2020. [10] Ministère de l’Économie et des finances https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/publications/juridiques/panorama-des-textes/Aquaculture [11] Observatoire des aliments, https://observatoire-des-aliments.fr/qualite-dico/la-charte-aquaculture https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25108414/ [Rédigé par Nestlé Nutripro]

Suite à la parution des 2 textes de loi (décret du 31/10/22 et arrêté du 14/11/22) concernant les conditions de mise en œuvre du parcours de prévention de l'obésité infantile par les centres et maisons de santé (dispositif Mission : retrouve ton cap), nous vous proposons une infographie mettant en avant les modalités pratiques pour les interventions diététiques. A télécharger en bas de cette page.  Tout d'abord, merci de prendre connaissance de cette "notice d'information" relative à cette infographie. Mieux comprendre le dispositif « Mission : Retrouve ton Cap » L’AFDN a participé à la mise en place de ce dispositif. Il représente une avancée majeure en termes d’accessibilité aux soins. Cependant, le forfait est très insatisfaisant au regard du temps accordé et des outils mobilisés pour assurer une qualité de soin diététique optimale et efficiente. Ce constat a été partagé auprès de l’Assurance maladie. Quels sont les professionnels habilités ?  Les professionnels s’engageant doivent être diplômés et disposer d'une expérience/compétence dans la prise en charge du surpoids et de l'obésité enfant. L’appréciation des qualifications et méthodes de travail est laissée aux équipes, aucun certificat ne sera attendu. Et les diététiciens libéraux ?  Il est tout à fait possible d’inclure dans le dispositif des diététiciens libéraux n’exerçant pas en MSP sous condition de signer une convention avec la structure qui aura émis préalablement son accord (MSP proche de votre lieu d’exercice). Comment fonctionne la rémunération ?  - La totalité des 2 forfaits (bilans + suivis) est versée pour chaque patient, même si à l’issue l’utilisation n’est pas complète (exemple : seulement 1 bilan + 3 suivis réalisés). La Caisse d’assurance maladie permet une souplesse de gestion financière à chaque structure afin d’inclure un volume de patient, permettant ainsi l’articulation des soins au plus proche des besoins de chaque patient. - Le taux horaire de 37 € brut est un taux de référence proposé par le ministère de la Santé mais la rémunération peut être au-delà. La structure signataire est libre de fixer son montant, qui peut être différent entre les professions. Les diététiciens peuvent ainsi soumettre leur tarif horaire qui sera validé (ou non) par les gestionnaires de la SISA. - Lors de leur contractualisation (ACI), les Maisons de Santé peuvent obtenir des financements supplémentaires grâce à un indicateur optionnel permettant à la structure de mettre en place un parcours « surpoids ou obésité de l’enfant ». Cela peut compléter l’enveloppe budgétaire pour la coordination du dispositif au sein de la structure, mais aussi pour valoriser le montant des consultations. Se rapprocher du coordinateur de la structure. Plus d’informations : rapportfinal_evaluation_mrtc.pdf (sante.gouv.fr) Et pour télécharger l'infographie : INFOGRAPHIE 

A ce jour, la pétition a recueilli plus de 37 000 signatures. Dans le débat actuel européen sur le choix d'un logo nutritionnel unique et obligatoire pour l'Europe, et face aux lobbys qui essayent d'empêcher l'adoption du Nutri-Score, il est important de faire entendre la voix des citoyens, consommateurs, patients et professionels de santé. Pour être encore plus crédible, nous souhaiterions atteindre le chiffre de 50 000 signataires." Réprésentant l'une des des 40 sociétés savantes, associations de consommateurs et de patients et ONGs qui sont associées à la pétition, nous relayons cet appel citoyen. "Stop aux lobbys : Nutri-Score doit être le logo officiel et obligatoire en Europe dès 2023"  Signer la pétition

Les 25, 26 mai et 22 juin 2023, l’AFDN vous organise une session de formation animée par Glori Cavalli-Euvrard : Entretien Motivationnel en visio-conférence. "Vous en avez marre de répéter la même chose à vos patients, tout cela pour les voir revenir et n’avoir rien changé ? Vous avez envie d’enrichir votre boite à outils de communication ? Vous avez envie de partager avec des collègues autour de l’accompagnement des patients dans leur désir de changement ? N’attendez plus, la formation à l’entretien motivationnel est pour vous ! 3 jours pour booster vos accompagnements et vous sentir plus en cohérence avec votre intention d’empathie." Vous avez envie : D’accompagner un bénéficiaire en mobilisant les outils issus de l’entretien motivationnel N'attendez plus et inscrivez-vous !  Tarifs TTC : adhérent 655€/ non-adhérent 870€  Programme et inscription

La réunion du comité des parties prenantes s’est déroulée le 15 février 2023, l’AFDN était représentée par son président Ghislain Grodard-Humbert. Lors de cette phase de concertation, l’AFDN a eu l’occasion de positionner la profession et ses activités/compétences spécifiques au cœur des 6 axes de travail :  Axe 1 : garantir à tous les enfants un parcours de santé de qualité et sans rupture Axe 2 : améliorer le parcours en santé des enfants les plus fragiles Axe 3 : relever le défi de la santé mentale des enfants Axe 4 : mieux prévenir pour améliorer la santé globale des enfants Axe 5 : renforcer la formation des professionnels et faire évoluer les métiers de la santé de l’enfant Axe 6 : améliorer les connaissances et les pratiques en santé de l’enfant par la recherche et favoriser les pratiques innovantes L’AFDN promeut la création de postes de diététiciens scolaires à l’instar des infirmiers et des médecins pour former des équipes pluridisciplinaires. Les diététiciens sont des professionnels de santé compétents et pas assez valoriser en établissement scolaires. Leurs rôles sont centraux pour :  réaliser des actions de prévention contre le surpoids et l’obésité, équilibre alimentaire, réaliser des actions d’éducation à l’équilibre alimentaire, sensoriel (goût) et diversité alimentaire,  dépister des troubles du comportement alimentaire, de dénutrition. L’AFDN promeut la création de parcours de soins en ville du surpoids et de l’obésité pédiatrique incluant les consultations de diététiques et de nutrition. L’AFDN promeut le remboursement de consultations en ville dédiées :  à la diversification alimentaire,  l’équilibre alimentaire,  les troubles de l’oralité, la prévention du surpoids et de l’obésité,  les allergies alimentaires. L’AFDN promeut la reconnaissance et la valorisation des compétences spécifiques des diététiciens de pédiatrie en établissement de soins qui sont des piliers pour la prise en soins :  de la dénutrition (alimentation orale, préconisation de compléments nutritionnels oraux, nutrition entérale). Nous demandons de valoriser l’activité par la possibilité de prescrire les DADFMS - Denrées Alimentaires Destinées à des Fins Médicales Spéciales, des maladies métaboliques dont les traitements résident dans des alimentations spécifiques et thérapeutiques avec l’usage de DADFMS,  de la prise en charge du surpoids et de l’obésité, des troubles de l’oralité, les alimentations thérapeutiques (maladies rénales, maladie cœliaque, allergies alimentaires, maladies digestives, troubles du transit, etc.). L’AFDN a par ailleurs contribué de façon écrite à ces travaux en complétant le formulaire en ligne et nous invitons chacun à participer ! Faire une contribution

L’AFDN vous organise deux sessions de formation animée par Gaëlle Soriano,diététicienne hospitalière à Toulouse, chef de projet de recherche clinique et docteur en épidémiologie clinique. Face à l’évolution des problématiques de santé et de la progression du champ de la connaissance en nutrition, les diététiciens doivent constamment mettre à jour leur connaissances afin d’apporter le meilleur soin nutritionnel et d’apporter une réponse fondée sur des preuves scientifiques. Acquérir les bases du raisonnement en recherche clinique est une étape essentielle pour se tenir à jour des connaissances scientifiques. La recherche clinique permet également de valoriser scientifiquement nos pratiques soignantes et de se positionner en tant qu’acteur de santé et d’affirmer notre expertise en nutrition. Cette formation a pour objectif de fournir des connaissances actualisées sur les principales méthodes et techniques en recherche épidémiologique. Elle s’adresse aux diététiciens de tous les secteurs : établissements de santé, santé publique, libéral, agro-alimentaire industrie, jeunes diplômés en recherche d’emploi … Deux offres de formation sont proposées :  Partie 1 - Comprendre et sélectionner les publications scientifiques : les 10 et 11 mai 2023 à Paris Lorsque le diététicien se pose une question en lien avec sa pratique clinique, il doit rechercher dans la littérature scientifique une réponse qui permettra d’améliorer sa pratique professionnelle dans l’intérêt du patient. Il est donc nécessaire de savoir appréhender la littérature scientifique (poser une bonne question de recherche, effectuer une revue de la littérature et faire une lecture critique des articles).   Tarifs TTC : adhérent 505 € / non-adhérent 630 € Programme et inscription Partie 2 - Le diététicien, acteur de la recherche en nutrition : le 12 mai 2023 à Paris   La recherche dans la littérature scientifique existante ne permet pas toujours de trouver toutes les réponses et les paramédicaux peuvent eux même fournir des données scientifiques. Le diététicien peut ainsi participer à des activités de recherche et répondre aux différentes missions qui lui sont confiées. Il peut être amené à intervenir à toutes les étapes allant de la conception de l'étude, à la communication des résultats   Tarifs TTC : adhérent 305 € / non-adhérent 430 € Programme et inscription N'attendez plus et inscrivez-vous !

Le groupe de travail AFDN /SFNCM sur les alimentations standard et thérapeutiques chez l’adulte en établissements de santé (publiées en 2019), a réalisé des fiches pratiques pour aider les équipes dans leur mise en place : un guide pour la conduite de ce type de projet en pluriprofessionnalité, et des fiches ciblées sur les recommandations prioritaires. Voici les sept premières fiches mises en ligne : FICHE METHODE FICHE TEXTURES  FICHE ALIMENTATION STANDARD FICHE APPORTS NUTRITIONNELS  FICHE PRESCRIPTION NUTRITIONNELLE FICHE DIABETE  FICHE SEL Une grille pour l’Évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) en lien avec ces recommandations a déjà été mise en ligne. Grille EPP Bonne lecture !

La Haute Autorité de Santé (HAS) met à votre disposition un guide sur le parcours de soins : surpoids et obésité de l'adulte : « Ce guide décrit les soins, l’accompagnement et le suivi global de l’adulte en situation de surpoids ou d’obésité. Il réaffirme l’importance d’un dépistage précoce couplé à une évaluation des habitudes de vie. Il détaille le rôle des professionnels (santé, champ social et médicosocial, activité physique adaptée, santé au travail) et revient sur les situations dans lesquelles le médecin traitant peut les solliciter…. » En savoir plus