Actualités

29/07/25

AFDN JE 2025 - Focus Session Restauration collective

Sortir du plastique jetable en restauration collective, c’est possible ! Session Restauration collective - Jeudi 16 octobre 2025, de 14h00 à 16h00 Intervention - Retour d’expérience du portage à domicile Synopsis : Depuis le 1er janvier 2022, la loi AGEC demande la livraison des repas à domicile avec vaisselles, couverts, récipients de transport réemployables. En octobre 2022, la ville de Grenoble et son CCAS lancent une phase pilote de portage de repas en contenant en verre auprès d'un petit nombre de bénéficiaire. Cette action introduit des contenants plus respectueux de l’environnement et plus sains dans le milieu complexe de la restauration collective. En octobre 2025, ce sera 3 ans de fonctionnement en contenants réemployables qui permettront un retour d'expérience sur cette transition vers la réduction des déchets. Par Salomé PERERA, cheffe de projet restauration, Grenoble   Deux autres interventions à découvrir lors de cette session :   Retour d’expérience en milieu scolaire Par Sandra ESTRADE, directrice de la Cantine municipale de Toulouse Retour d’expérience à l'hôpital - Centre Hospitalier d’Angoulême Par Sophie MARTIN, responsable qualité et gestion des risques en restauration hospitalière, Angoulême

28/07/25

Secours Catholique et Actions contre la Faim - précarité alimentaire et droit à l’alimentation sur nos territoires

Le Secours Catholique et Action contre la Faim ont conçu un kit pédagogique collaboratif, incluant un guide d’animation et un court-métrage intitulé Renverser la table, pour soutenir la réflexion et l’engagement citoyens sur la précarité alimentaire et le droit à l’alimentation. Ce dispositif a été élaboré à partir d’ateliers participatifs menés en Savoie et en Île-de-France, impliquant directement des personnes en situation de précarité. L’approche vise à croiser les savoirs d’usage et les expertises citoyennes afin de nourrir localement les débats et formuler des propositions concrètes en matière d’environnement alimentaire. Le kit comprend : -une méthodologie d’animation conçue pour engager des groupes autour des enjeux alimentaires, -le documentaire Renverser la table comme support pédagogique, -des ressources utilisables sur le terrain pour encourager le dialogue et l’action collective   En savoir plus

25/07/25

Publication OBVIA - L’intelligence artificielle (IA) pour la promotion de la santé et la réduction de la maladie

OBVIA - L’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique, en collaboration avec l’ASPQ - Association Pour la Santé Publique du Québec, publie une synthèse sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la promotion de la santé et la prévention des maladies. L’analyse porte sur 22 initiatives menées principalement en Amérique du Nord, ciblant des problématiques comme l’hypertension, le diabète ou le sevrage tabagique. Le rapport identifie plusieurs conditions de réussite : acceptabilité des outils, qualité des données, cadre réglementaire, et collaboration entre acteurs. Une boîte à outils accompagne la publication, à destination des professionnels et décideurs.   En savoir plus 

24/07/25

WEBINAIRE AFDN x BEL Foodservice : « Quelle utilité du Calcium et de la vitamine D dans l’alimentation des personnes âgées ? » Jeudi 18 septembre 2025 – de 12h00 à 14h00 En visioconférence via Zoom Ce webinaire abordera le sujet sous différents angles : une approche théorique sur l’utilité du calcium et de la vitamine D, une vision pratique du terrain en EHPAD, et des idées de recettes pour favoriser leur apport au quotidien. Intervenants : Stéphane Walrand, professeur à l’université de Clermont-Ferrand dans l’unité de Nutrition Humaine – Équipe Alimentation, Santé Musculaire et Sarcopénie (ASMS), et expert Anses Célia Cossin, diététicienne nutritionniste en EHPAD David Albinet, chef cuisinier en EHPAD Modération et animation par Lydia De Azevedo, diététicienne nutritionniste, administratrice AFDN. S'INSCRIRE AU WEBINAIRE   À noter : ce webinaire est gratuit pour les adhérents AFDN.

23/07/25

CCNDS - GUIDE DE BONNES PRATIQUES : La justice alimentaire

Le CCNDS - Centre de Collaboration National des Déterminants de la Santé, publie un guide de bonnes pratiques consacré à la justice alimentaire, une approche structurante pour répondre aux inégalités qui traversent les systèmes alimentaires et impactent la santé des populations.  Le document rappelle que les systèmes alimentaires industriels nuisent particulièrement aux populations les plus marginalisées : communautés racisées et autochtones, personnes à faible revenu, travailleurs agricoles migrants, en accentuant les inégalités d’accès à une alimentation saine, sûre et culturellement adaptée. Le guide met en avant trois dimensions complémentaires de la justice alimentaire : -Justice distributive, pour garantir un accès équitable aux ressources alimentaires ; -Justice procédurale, pour inclure toutes les voix dans les décisions sur les systèmes alimentaires ; -Justice de reconnaissance, pour respecter les savoirs et les pratiques alimentaires des communautés. Huit principes guident l’action, parmi lesquels : l’accès digne à l’alimentation, la durabilité écologique, l’antiracisme, les droits des travailleurs, ou encore le pouvoir des communautés. Pour chacun, des stratégies concrètes sont proposées, illustrées d’exemples de terrain au Canada. Télécharger le guide

22/07/25

IDDRI - TRAMe2035 - Scénario pour une Transition des Régimes Alimentaires des Ménages - Livret 1

L’IDDRI (Institut du Développement Durable et des Relations Internationales) publie le rapport TRAMe2035, qui propose un scénario de transformation des régimes alimentaires en France à l’horizon 2035. L’objectif est d’accompagner une transition à la fois plus durable sur le plan environnemental, plus saine pour les individus, et plus juste socialement. Ce scénario repose sur une évolution progressive mais ambitieuse des comportements alimentaires. Il propose une réduction significative de la consommation de produits ultra-transformés, une place plus importante accordée aux aliments d’origine végétale, ainsi qu’un recul de la consommation de viande, au profit de sources de protéines alternatives. Ces changements de régime alimentaire sont pensés en cohérence avec une évolution du modèle agricole, vers des pratiques plus durables et résilientes. TRAME2035 montre qu’une transformation du système alimentaire est non seulement possible, mais qu’elle constitue un levier essentiel pour atteindre les objectifs climatiques, préserver la biodiversité, améliorer la santé publique et lutter contre les inégalités sociales. Le rapport complet est disponible sur le site de l’IDDRI :   En savoir plus

21/07/25

Protocoles de coopération

Dans le cadre de sa mission de valorisation des pratiques innovantes, l’AFDN a lancé une enquête nationale sur les protocoles de coopération médecin/diététicien : découvrez les premiers retours et les grandes lignes qui se dessinent. En savoir plus Ces protocoles s’inscrivent dans une volonté partagée de renforcer les synergies entre professionnels de santé et d’améliorer l’accès à des soins nutritionnels de qualité, en particulier dans des contextes où les besoins sont croissants : dénutrition, maladies métaboliques, diabète, obésité infantile, précarité... L’objectif de ce recensement est clair : Créer une base de données nationale des initiatives existantes ou en développement, Encourager le partage d’expériences entre pairs, Mettre en lumière l’impact concret de ces démarches sur le terrain et leur contribution à l’évolution de notre profession. Les premiers résultats montrent une belle mobilisation dans toute la France, avec une majorité de protocoles développés dans les hôpitaux publics, mais aussi dans des maisons de santé pluridisciplinaires, établissements médico-sociaux ou centres spécialisés. L’AFDN remercie chaleureusement les professionnels déjà engagés dans cette dynamique. Ce travail collectif contribue à faire rayonner la profession de diététicien au cœur des parcours de soins innovants.  

17/07/25

Vers des cantines scolaires plus durables sans sacrifier la nutrition ?

Dans un dossier publié en mars 2025, l’INRAE appelle à renforcer le rôle de la restauration scolaire dans la transition alimentaire. En France, 8,5 millions de déjeuners sont servis chaque semaine à la cantine scolaire. En restauration scolaire, les repas doivent respecter une structure stricte (4 ou 5 composantes) ainsi que 15 règles de fréquence sur un cycle de 20 repas. Depuis 2019, la loi EGalim impose également au moins un repas végétarien par semaine pour limiter l’impact environnemental. Pour aller plus loin, sans compromettre la qualité nutritionnelle, des chercheuses de l’INRAE, en collaboration avec MS-Nutrition, ont étudié quatre leviers d’action : réduire le nombre de composantes, renforcer les règles nutritionnelles, augmenter la part de repas végétariens et supprimer la viande rouge.   Les leviers ont été analysés seuls ou en combinaison dans 17 scénarios différents. Pour chaque scénario, 100 séries de 20 repas scolaires ont été générées automatiquement, en couplant un tirage aléatoire de plats au sein d’une base de données de 2316 plats scolaires. La qualité nutritionnelle des séries de repas a été évaluée sur la base du score d’Adéquation Nutritionnelle Moyenne (ANM) pour 2000 kcal. L’impact environnemental a été mesuré par plusieurs indicateurs :  émissions de gaz à effet de serre (EGES), potentiel d’acidification sur les écosystèmes terrestre et d’eau douce, utilisation de l'eau et des ressources fossiles, eutrophisation d'eau douce et marine et usage des terres.   Résultats : Les repas à 4 composantes ont une teneur énergétique qui pourrait ne pas suffire à tous les enfants et leur impact environnemental est peu diminué par rapport aux repas à 5 composantes ; Respecter les 20 règles fréquentielles garantit une bonne qualité nutritionnelle (ANM=95,3% d’adéquation) mais augmente légèrement les impacts environnementaux des repas ; Augmenter le nombre de repas végétariens réduit les impacts environnementaux (jusqu'à -61,2% d’EGES pour 20 repas végétariens) mais diminue la qualité nutritionnelle, en particulier lorsque les 20 repas sont végétariens (ANM = 88,1% d’adéquation) ; Augmenter la fréquence des repas végétariens jusqu’à 12 repas sur 20 et servir du poisson et des viandes blanches aux autres repas semble être le meilleur compromis pour réduire de moitié les EGES des repas scolaires en maintenant leur bonne qualité nutritionnelle.   En savoir plus

17/07/25

Chaire UNESCO - Comment la localisation des commerces alimentaires joue sur les approvisionnements des ménages ?

La Chaire UNESCO Alimentations du monde publie un article sur le rôle déterminant du paysage alimentaire local dans les pratiques d’approvisionnement des ménages, à travers l’étude Mont’Panier menée dans l’agglomération de Montpellier. L’objectif ? Comprendre comment l’environnement commercial — la proximité des commerces alimentaires autour du domicile, du lieu de travail, ou sur les trajets quotidiens — influence les choix d’achats alimentaires, en lien avec des enjeux de nutrition, de durabilité et d’inégalités sociales. Parmi les principaux enseignements : -La présence de primeurs (magasins spécialisés en fruits et légumes) près du domicile ou des lieux d’activités est associée à une meilleure qualité nutritionnelle des paniers alimentaires, notamment pour les ménages à faibles revenus. -À l’inverse, une forte dépendance aux supermarchés est corrélée à une qualité nutritionnelle plus faible, en raison d’achats plus massifs et moins diversifiés. -La proximité de magasins bio est également liée à une consommation accrue de produits biologiques, indépendamment du profil socio-économique des ménages. -Enfin, les mobilités durables (accès au tramway ou déplacements à vélo) réduisent les émissions de gaz à effet de serre liées aux courses alimentaires, un enjeu clé pour les zones périurbaines.   Ces résultats appellent à une réflexion sur les politiques d’aménagement du territoire : encourager une offre alimentaire de proximité, variée et durable, pourrait contribuer à améliorer l’alimentation et réduire les inégalités. L’étude souligne aussi l’importance de combiner cette action avec des solutions de transport accessibles. Étude complète disponible dans le Policy Brief n°28 de la série So What ? de la Chaire UNESCO Alimentations du monde – Avril 2025. En savoir plus

16/07/25

Le Nutri-Score évolue en 2025 : ce qu’il faut retenir

Depuis le 16 mars 2025, le Nutri-Score, système d’étiquetage nutritionnel bien connu des consommateurs, a fait l’objet d’une mise à jour importante de sa méthode de calcul. Cette évolution, portée par Santé publique France, vise à mieux refléter les recommandations nutritionnelles actuelles et à s’adapter à l’offre alimentaire en constante mutation. Voici un point complet sur ce qui change et pourquoi cela compte. Un outil de référence pour les consommateurs   Apposé sur la face avant des emballages alimentaires, le Nutri-Score attribue une lettre et une couleur à chaque produit, de A (meilleure qualité nutritionnelle) à E (moins bonne qualité). Ce logo simplifie la lecture des informations nutritionnelles et permet aux consommateurs de comparer facilement les produits au sein d’un même rayon ou consommés dans un même contexte. Deux objectifs guident cette démarche : Fournir une information claire et accessible sur la qualité nutritionnelle des produits. Encourager les industriels à améliorer la composition de leurs recettes. Selon les données de Santé publique France, 99,6 % des Français ont déjà vu ou entendu parler du Nutri-Score. En 2024, les produits porteurs du logo représentaient 62 % des volumes de ventes alimentaires, et plus d’un tiers des Français déclaraient l’utiliser pour orienter leurs choix. Ce qui change en 2025   Le principe général du Nutri-Score demeure, mais les règles de calcul ont été ajustées pour intégrer les connaissances scientifiques les plus récentes. Ces évolutions permettent une classification plus fine des produits, dans le respect des recommandations nutritionnelles nationales et européennes. Viandes : une distinction renforcée Le nouveau Nutri-Score distingue plus nettement la volaille de la viande rouge. La volaille est désormais mieux notée, en cohérence avec les recommandations de santé publique qui conseillent de limiter la consommation de viande rouge en raison des risques accrus de maladies cardiovasculaires, de diabète et de certains cancers. Produits céréaliers : place aux fibres Les aliments complets sont mieux valorisés. Par exemple, le pain complet obtient désormais une meilleure note que le pain blanc. Cette mesure encourage la consommation de produits riches en fibres, essentiels au bon fonctionnement du transit intestinal et à la prévention de nombreuses pathologies chroniques. Aliments sucrés : une notation plus rigoureuse Certaines céréales du petit-déjeuner très sucrées voient leur score se dégrader (passant parfois de A à C). Le Nutri-Score tient davantage compte de la quantité de sucre dans les produits, afin de limiter les excès liés à leur consommation régulière. Boissons aux édulcorants : une vigilance renforcée Les boissons contenant des édulcorants sont désormais moins bien notées (de C à E). L’objectif est d’éviter leur substitution systématique au sucre, alors que les preuves scientifiques restent incertaines quant à leur impact réel sur la santé métabolique et le poids à long terme. Produits gras : reconnaissance des bonnes graisses Les aliments riches en acides gras insaturés (huiles d’olive, de colza, de noix, poissons gras tels que maquereaux et sardines) bénéficient d’un meilleur classement. Ces graisses sont considérées comme bénéfiques pour la santé cardiovasculaire et le bon fonctionnement du système nerveux. Produits salés : prise en compte accrue du sodium Les produits contenant des teneurs élevées en sel sont notés plus sévèrement, à l’image de certaines soupes industrielles. Cette évolution répond à la nécessité de réduire les apports en sodium, facteur de risque majeur d’hypertension artérielle.   Pourquoi cette évolution est importante Cette nouvelle version du Nutri-Score poursuit un double objectif : Mieux informer les consommateurs pour les aider à faire des choix alimentaires éclairés. Inciter les fabricants à améliorer la qualité nutritionnelle de leurs produits afin de bénéficier d’une meilleure notation. Des études ont confirmé l’efficacité du dispositif : une recherche menée par l’Inserm en 2024 montre que la consommation régulière de produits moins bien classés selon le Nutri-Score est associée à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, une modélisation de l’OCDE estime qu’une adoption à l’échelle européenne pourrait permettre d’éviter près de deux millions de cas de maladies non transmissibles d’ici 2050.   En savoir plus